Je m’appelle Pierre-Jean, et je suis à Montréal.
Depuis combien de temps avez-vous votre Tiwal ?
J’ai un Tiwal 3 depuis début 2017.
Où naviguez-vous ?
Je navigue sur des lacs, parce qu’au Québec on a des milliers de lacs.
Donc je vais rarement en mer avec. Quoique sur le fleuve, il y a une partie qui est de l’eau saumâtre dans l’embouchure. Mais c’est surtout dans l’eau douce, sur des grands lacs. Il y a beaucoup de vent et des vagues qui sont assez mauvaises des fois, mais avec le Tiwal ça se passe très bien.
En solo ou en duo ?
Mon utilisation générale, c’est principalement en solo quand même.
J’ai mon fils qui en fait aussi donc on se le partage. Et puis des fois on fait du duo. J’ai un fils de 25 ans donc il sait bien faire de la voile, il a fait toutes ses classes de voile, donc c’est pour ça qu’on s’amuse bien avec le Tiwal, mais on préfère quand même faire en solo parce qu’on peut plus facilement surfer…
J’ai emmené aussi des amis qui ne connaissaient pas la voile du tout, rien que pour se marrer, par petit vent et dans toutes les bonnes conditions de météo : ils ont adoré.
Content de votre Tiwal ?
Ça va très très bien. D’abord c’est très facile à stocker, ça c’était une des conditions, parce qu’évidemment comme je me déplace de lac en lac, il faut que ce soit facilement transportable, donc je mets ça dans le coffre de la voiture et hop c’est parti sur un lac qui est 150 km à côté, j’en fait un autre… l’utilisation est très très simple.
J’ai un gonfleur électrique en plus donc je ne me fatigue même pas avec la pompe. J’ai deux jeux de voiles, donc suivant la force du vent, je met l’une ou l’autre… À l’époque il n’y avait pas encore la voile arisable, mais peut-être que j’en prendrai une un jour.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Le côté sportif je m’y attendais, mais c’est le côté facilité d’emploi, je dirais… Je pensais que ce serait quelque chose de plus difficile à maîtriser au départ parce qu’on sait qu’il n’y a pas vraiment de plat-bord qui protège… Tu te prends quand même beaucoup d’eau dans certains cas quand tu es face à la vague, et je pensais que ce serait plus difficile à maîtriser, mais vraiment je suis impressionné par la façon dont on s’y met tout de suite. Même si on n’a pas fait beaucoup de voile avant, je pense que ce n’est vraiment pas un problème.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Mon meilleur souvenir c’est quand on a fait une compétition. Parce qu’on fait des compétitions, on s’inscrit dans des régates, et j’ai fait ça avec mon fils.
On a gagné un petit prix parce qu’on était un peu «hors classement». Ils ne savaient pas si ils nous mettaient dans les planches à voile et paddle ou si ils nous mettaient dans les dériveurs, donc on était un peu hors-cote. Il y avait une très très bonne ambiance. Ce que j’aime beaucoup aussi, c’est que ça attire l’attention à chaque fois. Quand on va dans une compétition les gens viennent nous voir : « Qu’est ce que c’est que ce truc ? ». Surtout en Amérique du Nord, c’est pas très connu le Tiwal. Maintenant je crois qu’il y en a à Montréal si j’ai bien compris… Mais à l’époque il n’y avait personne donc c’était vraiment quelque chose de curieux pour les gens. Ça attire la sympathie, on discute… On discute voile, alors ça c’est vraiment avantageux aussi.
Où rêveriez-vous de naviguer avec votre Tiwal ?
Moi j’aimerais bien naviguer sur des lacs très au Nord, parce que j’aime beaucoup le Nord du Canada. Et ce que j’aimerais, c’est essayer de faire une hivernale avec. C’est à dire si je pouvais avoir de la neige de chaque côté sur un lac. Souvent au milieu des lacs il y a du courant, donc ils ne sont pas gelés. Ce serait vraiment, genre Tiwal à Noël avec la neige de partout, ça ce serait un rêve pour moi. Mais il faut vraiment faire attention avec ça, il faut vraiment se préparer pour ça, j’ai encore pas fait… mais j’ai une petite idée quand même, ce serait un rêve oui. Si je le fais, c’est sûr, je posterai des photos!