Je m’appelle Pierre-Jean, j’habite au sud de Grenoble, à environ une trentaine de kilomètres de Grenoble dans les montagnes, et j’ai à ma disposition un Tiwal 3. La grande version, et j’ai eu également la version avec les deux voiles.
Depuis combien de temps avez-vous votre Tiwal ?
Cinq ans. Cinq ans que j’ai pu utiliser le premier Tiwal. Alors après c’est particulier parce que moi j’en ai une utilisation pour le loisir, et aussi professionnelle en tant que responsable d’une base nautique, et j’avais découvert cet « ovni » de la voile. Quelqu’un était venu avec un Tiwal à ma première base nautique et j’étais très intrigué par cet outil. J’étais resté assister au montage et je l’avais vu commencer à naviguer, et je voulais vraiment en savoir plus. C’est comme ça que j’avais pris contact avec vous. On avait eu l’occasion de se voir au salon nautique de Paris cette année là et c’est ce qui avait fait le thème du premier contact.
Comment utilisez-vous votre Tiwal ?
En usage personnel, c’est un bateau qu’on apprécie. Ça fait deux années qu’il y a l’automne sur les vacances de Toussaint, on a eu l’occasion d’aller en Corse. La première année on était parti seulement avec un paddle avec ma compagne, donc on avait un peu bourlingué sur l’eau. Et puis l’année suivante je me suis dit pourquoi pas partir avec le Tiwal ? Il se trouvait que j’avais quelques jours avec mes enfants, j’ai deux filles de 12 et 14 ans, et on a commencé par aller se balader du côté d’Hyères sur la presqu’île de Giens, et on est même allés à Porquerolles avec le Tiwal. En véhicule, on avait un petit SUV, ça permettait de le rentrer en ayant une banquette fractionnable 1 tiers / 2 tiers. Les deux sacs empilés à l’arrière rentraient pile-poil. On a pu être 4 dans la voiture avec le Tiwal, le paddle, et les bagages pour une semaine pour 4 personnes. Pas besoin de choisir entre emmener les enfants ou emmener le Tiwal, on a pu tout embarquer et c’est génial pour ça.
Pourquoi avoir choisit Tiwal à titre professionnel ?
Je voulais ouvrir une base nautique à mon compte sur le lac de Monteynard sur le site de Savel. Il y a un gros camping à côté qui est très prisé par les véliplanchistes car c’est un spot renommé pour le vent. Une de mes réflexion c’était : les planchistes qui sont là, naviguent d’une façon autonome sur leurs planches, mais sont en difficulté pour faire découvrir la glisse sur l’eau à leurs familles. Et donc avec ce bateau là, je me suis dit : de toute façon ces gens qui font de la planche et qui ont déjà un bon niveau, ça va être difficile de leur faire prendre un cours de voile. Alors qu’avec le Tiwal, je me suis fait le pari : ces gens je vais pouvoir les mettre au bateau, leur faire découvrir ça, juste avec quelques consignes, sans qu’il n’y ait besoin de prendre un cours pour quelqu’un qui fait de la planche à voile couramment. Et j’ai pu tester que ça fonctionnait très bien. Deux minutes d’explications sur comment ça fonctionne et hop ! Le véliplanchiste il partait emmener ses enfants et sa femme sur l’eau et ça a très bien fonctionné. Tellement d’ailleurs que ça m’a convaincu de prendre un deuxième bateau et après, ces deux bateaux, ça m’a permis de m’en servir vraiment pour l’apprentissage de la voile : j’ai donné beaucoup de cours particuliers. Et puis ce public qu’on retrouve sur notre site… qui a la particularité d’être vraiment venté… et donc c’est vrai qu’avec le Tiwal, les gens qui ont une expérience de la voile mais qui est déjà un peu ancienne, qui n’ont pas forcément le budget pour se payer un cours et qui ont envie de pouvoir accéder à la navigation à la location, … Avec le Tiwal, c’est vraiment tranquille. Surtout avec la voile à réduction. En fonction des conditions et du niveau des personnes tu peux très facilement adapter et on a pu faire naviguer vraiment beaucoup de personnes, que ce soit du cours, ou de la navigation libre, sans être inquiété, et les gens ont pris un maximum de plaisir.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Il y avait souvent un a priori en se disant : un bateau gonflable, ok ça va glisser il y a une voile, mais ça ne va pas remonter au vent. Et bien si, ça fonctionne très bien ! Vu que c’est relativement léger, en petit air ça avance bien, ça a une bonne glisse, et puis quand il y a de l’air, ça plane bien ! Ma toute première réflexion quand on l’a eu sur la première base, c’était l’aspect stockage, que je trouvais fantastique. On a une activité saisonnière sur un lac de montagne, qui est de début mai à fin septembre. Pour stocker le matériel il faut qu’il soit à l’abri des intempéries. Ça demande un peu de place et nous, à chaque fois c’était un vrai Tetris de ranger tout ce matériel. On a eu cette réflexion de se dire : ce bateau s’il fonctionne bien, plutôt que d’avoir un Laser Pico dans l’esprit, quand on doit ranger nos 10 Laser Pico chaque fois c’est super compliqué,… là ranger 10 Tiwal ça n’a rien à voir. On range 20 sacs et basta !
Un des éléments qui était très agréable c’était d’avoir ce côté très sécurit’ avec l’absence complète de bôme, on règle le problème de coup de bôme. Nous c’est quelque chose qui nous inquiète à partir du moment où on est sur un site venté. Le relevage : l’appui sur la dérive, on tire sur l’armature et hop ça remonte…
L’aspect montage, pour nous était moins pertinent, dans le sens où sur notre base nautique, c’est un bateau qu’on a laissé monté, assemblé, gonflé toute la saison. Et d’ailleurs on a pu voir qu’il était extrêmement solide et qu’il résistait très bien : on n’a eu aucun souci avec le bateau.
Donc bonne surprise. Un bateau vraiment costaud, fiable, polyvalent.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Il y a deux ans on a fait cette navigation où on était parti de la plage de Piantarella, sur le Sud de la Corse. Et cette virée aux Lavezzi c’était magique parce qu’avant d’arriver sur les Lavezzi il y a cet îlot Cavallo qui est un coin de résidences pour les très très riches, et entre les deux c’est une petite zone parsemée de petits cailloux,… et on s’amusait à se faufiler là au milieu en se disant : de toute façon au pire il y a la dérive qui touche, on relève et ça va glisser. Et on arrivait même pas à talonner, mais c’était vraiment fantastique cette ambiance de passer tout à côté du caillou. Il y avait quand même un petit peu de mouvements d’eau donc il y avait un côté impressionnant mais il y avait de l’air, on était propulsifs, donc ça c’était un très bon souvenir.