Moi je m’appelle Juliette.
Bonjour, moi c’est Nicolas le papa, et nous voilà en famille propriétaires d’un petit dériveur Tiwal 3 depuis juin 2021.
Votre expérience avant le Tiwal ?
Alors c’était surtout moi, Optimist à l’école comme beaucoup, du 4.20 après, du dériveur en mer à différentes expériences et puis avec la famille, de moins en moins, on avait fait un peu de cata, une fois en location mais c’était plus une expérience et des habitudes un peu passées qu’une pratique familiale. Maintenant, c’est devenu une pratique familiale !
Pourquoi avoir choisi Tiwal ?
C’était de faire découvrir à Juliette, sa soeur et à leur maman la voile. Parce que c’est vrai j’en parlais assez souvent, j’en avais fait quand même un petit peu pendant de longues années. L’été, on est souvent en bord de mer ou on se balade souvent auprès des lacs et effectivement ça me titillait. L’idée, c’était, c’est tout le charme du Tiwal finalement c’était l’idée d’avoir quelque chose de manipulable relativement aisément.
On habite Toulouse. La mer, c’est à deux heures, deux heures et demie quand même, mais par contre on a des lacs, on a des plans d’eau autour de Toulouse. Donc cette idée d’un bateau qui tient dans deux sacs qui logent dans un coffre que l’on peut stocker, nous en l’occurence à la cave et que l’on puisse amener, monter facilement, démonter assez facilement, c’était ça qui était le plus le plus stimulant d’abord.
Et ensuite pourquoi le Tiwal 3 ? J’ai eu l’occasion de tester le Tiwal 2 qui était très bien aussi. Mais cette idée du Tiwal 3 qui le rendait, on va dire, un petit peu plus sportif, ou cette possibilité qu’il soit un petit peu plus sportif avec la voile arisable.
C’est ce qui nous a décidés d’opter pour ce modèle là mais c’est vrai qu’on s’est bien mis la gestion des tâches. Quand on arrive, on sort le bateau, Juliette notamment, elle aime beaucoup monter le chariot.
Avec ma femme, on s’occupe des choses un peu plus lourdes. Notre autre fille, elle va s’occuper de l’accastillage, enfin bref, on a divisé un peu le travail.
Tout le monde y trouve son compte et voilà, de Toulouse, en moins d’une heure, on est sur l’eau. C’est d’abord ça qui a été déterminant : que l’on puisse s’en servir régulièrement sans que ça soit une énorme contrainte.
Où naviguez-vous ?
L’endroit où on va le plus régulièrement, quand on n’est pas en vacances ou en week-end, c’est le lac La Ramée. On a aussi le lac de la Ganguise, un petit peu plus au Sud de Toulouse. Là aussi, c’est très bien. Il y a un plan d’eau, un club de la Fédération Française de Voile, donc là ça souffle assez souvent. J’y suis allé une fois avec mon épouse, et là on s’est bien marré.
Petite anecdote d’ailleurs, il y a un accès de mise à l’eau, donc un club, et j’ai demandé à profiter de l’accès de la cale de mise à l’eau pour mettre mon bateau. La dame me demande c’est quoi comme bateau ? Je lui dis un dériveur gonflable. Elle me regarde un peu avec des gros yeux comme ça, en me disant : « mais bon vous avez vu, il y a quand même du vent aujourd’hui ».
Ils annonçaient 15-17 nœuds. Il y a eu des petites rafales un peu plus fortes. Je dis : « oui, je sais mais vous allez voir, c’est pas un jouet. C’est un bateau, enfin on est prudents ».
C’était au mois d’août, on avait quand même quelques sorties derrière, ne vous inquiétez pas. Et on a navigué et on s’est éclaté et on a fait rappel sur rappel, enfin le bateau, très très bien.
On était entre les foils, il y avait des catas qui tournaient, parce qu’il y a une belle flotte. Et en fait on est revenus à quai, en quelque sorte, et on a discuté un peu avec la dame, avec tous les moniteurs de voile qui étaient là en disant : « ouais, c’est super votre bateau, c’est impressionnant, c’est gonflable ? », et certains connaissaient.
Donc ça c’est la Ganguise. On a navigué à Noirmoutier, Nord de l’île, très bon spot, très sympa, point de départ depuis une plage. On a fait le lac du Salagou, à côté de Montpellier. Ouais c’est ça, qui est un bon spot avec beaucoup de vent.
Il y a du vent, c’est grand. Les deux jours où on a navigué, il y avait effectivement des planches enfin des foils même, surtout.
Du vent qui tourne en plein milieu, c’est une espèce d’île, un beau terrain de jeu. Pour le Tiwal, ce qui est très pratique, c’est qu’il y a un parking, qui descend près de l’eau et on peut monter le chariot et l’amener au bord avec une mise à l’eau assez facile. Donc c’est vraiment bien fait.
Et enfin, l’étang de Leucate. Il y a un très grand étang, c’est super sympa. Ouais c’est ça, voilà, nos endroits.
Comment s’est passée la prise en main du Tiwal ?
On a franchi un peu les étapes par paliers. D’abord moi, il fallait aussi que je m’y remette un petit peu, tranquillement, découvrir le matériel . Donc on a commencé sur un lac autour de Toulouse, généralement à deux, ensuite à Noirmoutier.
C’est vrai qu’on a navigué en mer, parfois avec un peu plus de nerf avec peut-être 15-16 noeuds de vent, 17 parfois. On se faisait plaisir à deux avec un peu de rappel avec Juliette, quand on a fait le lac du Salagou, c’était trop bien.
Je crois qu’il y avait 17-18 noeuds quand même, avec des petites rafales donc c’était assez sportif. Au début j’avais un peu peur parce que j’avais jamais vraiment fait ça, manœuvrer et tout, puis au final je trouve qu’on apprend vite et que c’est vraiment amusant. Du coup j’aime beaucoup.
Juliette : « J’ai essayé la direction, mais ça me stresse beaucoup. Du coup je préfère gérer la voile ».
Nicolas : « Ça viendra, ça viendra ».
On a très très bien fait l’apprentissage du dessalage et du remontage. Un jour, où il n’y avait pas de vent là, vers Leucate, il n’y avait pas trop de vent, j’ai dit : « écoute, ce qu’on va faire, c’est qu’on va dessaler et puis on va travailler ensemble la remise du bateau. Comme ça, quand ça nous arrivera, on sera préparés ».
On s’est entraîné toute une matinée. On a fait trois quatre je crois. Trois quatre. On l’avait bien en main. Et puis trois jours après au Salagou par vent arrière, vouuuu ! On a dessalé, donc on a été impeccable pour remettre le bateau quoi. On a fait ça en un temps record. C’était pratique, parce que sinon je pense que j’aurais eu un peu peur, parce que ça surprend quand même. Du coup, là, vu que j’étais entraînée, ça allait.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Surtout la voile, elle est vraiment grande. Quand on regarde en haut, on la voit et c’est vrai que c’est beau à voir et puis on se rend compte qu’on peut aller vite, et on va vite.
La voile a une belle découpe, puis avec ce noir, le mât noir carbone, c’est vrai quand on est en dessous et qu’on a la voile un peu gonflée, elle a une belle découpe.
Après ce qui nous a surpris, c’est effectivement la manière dont le bateau répond, la manière dont on ressent les sensations, c’est un bateau, on n’est pas dépaysé.
On y trouve tout ce qu’on peut y trouver en termes de sensations. Le lof, le départ au lof, l’abattée. Enfin voilà, ça répond, Je dirais comme un bateau coqué normalement et avec les mêmes accélérations, la même réactivité sur la dérive dès qu’on l’enlève.
On s’est souvent fait avoir pour revenir au bord en enlevant un peu la dérive parfois un peu trop tôt et vouuuu.
Mais ça correspond parfaitement à l’idée qu’on s’en faisait et ce qu’on voulait en faire. Donc de ce côté là, c’est plaisant.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Moi, c’est une fois où on est parti que tous les deux à Leucat pour la journée. On est arrivés le matin vers 10h-10h30, et du coup on a navigué toute la journée. Et c’était vraiment bien, parce qu’il y avait beaucoup de vent, et c’était une de mes premières fois et j’ai vraiment beaucoup apprécié.
On avait des belles conditions et il faisait très beau. C’est pas la fois où on a eu le plus de vent mais c’était tes premières sorties donc t’as eu l’impression qu’il y avait le plus de vent.
Il y en avait assez pour se faire plaisir sans que ça penche de trop pour l’instant c’est un très beau souvenir. Oui oui, c’était très chouette.