Bonjour, je m’appelle Emmanuel. J’habite en Aquitaine, en Gironde et plus précisément à la Teste-de-Buch qui se trouve au bord du bassin d’Arcachon.
Quel modèle de Tiwal avez-vous ?
Je possède un dériveur Tiwal 3 depuis 18 mois maintenant.
Votre expérience avant le Tiwal ?
J’ai commencé avec un Optimist, après on est passé au 420, puis un peu de croiseur. Pour la famille, on a eu pendant cinq ans un Magnum 21, c’est un trimaran transportable sur remorque. Par ailleurs, j’ai aussi fait beaucoup de planche à voile et, depuis une dizaine d’années, je fais du kite surf.
Où naviguez-vous ?
Le bassin d’Arcachon est un endroit où il y a beaucoup de courant. C’est un peu pareil dans le Golfe du Morbihan. Avant de partir, il faut toujours évidemment regarder les horaires de marée, le vent et en fonction de ça, on peut déterminer sur quel spot on va pouvoir se présenter et mettre à l’eau. On a beaucoup d’endroits possibles finalement, notamment sur le côté sud du bassin d’Arcachon donc c’est assez facile de pouvoir trouver un endroit de quelques mètres carrés, gonfler et partir.
Si le vent n’est pas de la partie ou la marée ne se présente pas bien, on a à disposition, à proximité, de très grands lacs et notamment les lacs de Cazaux et Sanguinet, qui se trouvent à la frontière entre la Gironde et les Landes, ce qui nous permet de pouvoir faire de très belles navigations, quelle que soit l’orientation du vent, quelle que soit la marée. On peut se promener le long du rivage dans des zones qui sont parfois difficilement accessibles à pied.
Comment utilisez-vous votre Tiwal ?
Principalement pour la balade. Un petit peu en solo mais beaucoup à 2 pour la balade, le bassin d’Arcachon est assez propice à ça donc ça nous permet d’aller dans différents endroits assez facilement pour faire des balades de deux ou trois heures. J’ai trois enfants, j’en fais surtout avec le dernier qui aime bien faire des sorties en Tiwal, sinon avec ma fille ou mon épouse et ça nous arrive aussi de sortir de concert avec le Tiwal et un kayak pour que tout le monde ait sa place, ça permet de varier les plaisirs.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
La première chose que j’ai remarquée, c’est la qualité du bateau c’est à dire que déjà les éléments sont de très bonne qualité, les matériaux sont bien choisis. On a vraiment confiance dans ce bateau. Au début, extérieurement, je me disais « oh là, une coque gonflable », ça posait des questions et puis en fait on se rend compte que quand on a gonflé, assemblé tous les éléments, c’est du costaud : ça m’a pas mal étonné effectivement. Dès les premières navigations, on se sent bien et puis finalement c’est certes un petit bateau modeste mais par contre en terme de sensations c’est aussi un bateau amusant à barrer parce qu’on est près de l’eau, bien assis, que ce soit en utilisant les ailes comme dossier ou carrément assis sur les ailes ou en faisant du rappel, on est au ras de l’eau et en définitive, comme c’est très réactif à la barre, ça procure assez vite des sensations. C’est très plaisant à naviguer. Ce qui m’a aussi étonné c’est que le bateau s’est très bien comporté dès qu’on l’a mis face aux vagues. On le tenait par l’avant, un bon short break est arrivé, le bateau est resté droit, n’a pas chaviré et on l’a sorti de l’eau sans problème. C’est un point assez sécurisant parce qu’il n’embarque pas d’eau, il n’y a pas de cockpit qui peut se remplir, et puis il est assez stable même quand il n’y a personne dessus.
Content de votre Tiwal ?
Je suis toujours émerveillé de pouvoir arriver avec deux sacs dans le coffre de la voiture, les transporter sur la plage et les transformer en un petit dériveur capable de nous emmener devant la dune du Pilat, au banc d’Arguin, etc. C’est toujours un peu extraordinaire et ça fait toujours son petit buzz autour. A chaque fois, des gens viennent voir : « Est-ce que c’est solide ? Vous allez où ? » Le pire c’est quand on revient sur la plage, on range tout et les gens voient un bateau finir dans deux sacs qui rentrent dans le coffre d’une voiture, ça attire toujours les regards et la curiosité. C’est sécurisant à tout point de vue. Le bateau lui-même, on ne peut pas trop se faire mal avec, et puis c’est simple : il y a une barre, l’écoute et c’est parti !
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
C’est compliqué parce que j’ai plein de bons souvenirs avec le Tiwal, mais je dirais que ce sont peut-être les tours de l’Île aux Oiseaux, en solo ou en double, parce que ce sont des balades où on part pour trois à quatre heures de navigation, ce qui est toujours extraordinaire avec un petit dériveur qui sort de deux sacs, c’est une rencontre avec la nature, les paysages sont superbes et on rencontre des oiseaux tout au long du parcours, le long des parcs à huîtres, c’est vraiment splendide, magnifique !