Je suis italien, né à Milan, mais j’habite à Zurich depuis dix ans.
Quel modèle de Tiwal avez-vous ?
Je crois que c’est le deuxième modèle — le dériveur Tiwal 3, acheté en 2016.
Où naviguez-vous ?
Le plus souvent, je navigue ici, sur le lac de Zurich. Je suis allé deux fois en France, dans la baie de Morbihan, pour une régate — ce sont les seules fois où j’ai emmené mon Tiwal hors de Suisse.
Sinon, je reste toujours ici sur le lac, c’est plus pratique. Le lac de Zurich est relativement petit. Le vent y est parfois irrégulier et descend souvent des collines voisines, ce qui crée des tourbillons. Il peut aussi venir du nord ou du sud, ce qui génère des vagues sur tout le lac.
En solo ou en duo ?
La plupart du temps, je navigue seul, pour une question d’organisation. Quand j’ai envie, je pars, sans devoir demander autour de moi. Mais je l’ai aussi utilisé avec ma copine, un peu avec mes filles — elles sont encore petites, donc on attend encore un peu. Principalement, c’est moi qui l’utilise.
Comment utilisez-vous votre Tiwal ?
Je le monte habituellement de début avril à fin octobre. Mi-avril, l’eau est encore froide, mais l’air devient plus agréable. C’est une période transitoire : il peut y avoir de belles journées avec une brise douce, mais aussi du mauvais temps printanier. J’ai appris à reconnaître ces conditions. Je connais bien le climat ici.
Quand il y a du vent, je sors et je m’amuse. Et quand il n’y en a pas, je profite simplement, je me détends sur le bateau, au soleil, en naviguant avec mes pieds. Pour moi, c’est une forme d’antistress. Être au milieu du lac, avec ou sans vent, c’est agréable. Je pourrais presque emporter un verre avec moi.
Content de votre Tiwal ?
J’adore ce bateau, c’est l’un des meilleurs achats de ma vie. Il est simple à utiliser, sportif, facile à ranger. Contrairement à d’autres comme le Laser, que je trouve inconfortable et trop technique, le Tiwal est indulgent : même en cas d’erreur, tout se passe bien.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Il m’a vraiment surpris par sa facilité de montage et de démontage. C’est très bien pensé. J’aime aussi sa simplicité d’usage. Je n’ai jamais pris de cours de voile — j’apprends en pratiquant. Le Tiwal est le premier bateau avec lequel je suis sorti seul. Et je n’ai jamais chaviré sur le lac de Zurich. Il m’a beaucoup appris, tout en douceur.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Je me souviens très bien de mes sorties dans la baie de Carnac. Être sur la mer, c’est un sentiment différent du lac. Sur un lac, on voit toujours quelque chose autour. Sur la mer, il y a ce sentiment d’infini — j’ai adoré ça.
Un autre souvenir marquant, c’est quand je navigue en soirée, en juillet ou en août, vers 20h ou 21h, avec le coucher de soleil sur le lac.
Quel est votre avis sur la Tiwal Cup ?
C’est très inspirant. Il y a différents niveaux d’expérience : moi j’apprends encore, mais d’autres sont bien plus expérimentés. C’est intéressant de voir comment ils utilisent le même bateau, d’en découvrir les limites.
À chaque Tiwal Cup, ou sortie dans la baie, ça me motive à aller un peu plus loin que ce que je tente d’habitude sur le lac.