Je m’appelle Anne-Christine et je vis entre Loctudy et la région parisienne.
Quel modèle de Tiwal avez-vous ?
J’ai un dériveur Tiwal 3 depuis maintenant presque un an.
Où naviguez-vous ?
Je navigue principalement autour de Loctudy, dans l’Anse de Bénodet, c’est essentiellement là que je pratique pour l’instant.
Votre expérience avant le Tiwal ?
Je me suis mise au catamaran à l’âge adulte, parce que je m’ennuyais pendant que mes enfants participaient à leurs stages d’Optimist. Avec mon mari, on s’est donc lancés dans le catamaran et on a découvert la voile à l’âge adulte.
C’est la première fois que je navigue sur un dériveur. Avant, je ne connaissais que le catamaran.
En solo ou duo ?
J’utilise le Tiwal principalement en solo, car c’était l’objectif de cet achat : avoir un bateau que je puisse sortir seule. J’habite à 300 mètres du point de mise à l’eau, donc je cherchais quelque chose de simple et autonome.
Aujourd’hui, je sors aussi avec ma fille, qui est adulte, quand le vent est suffisant. On aime bien quand c’est un peu sportif.
Content de votre Tiwal ?
J’appelle mon bateau mon “bateau copain” parce qu’il est très indulgent avec moi, il me pardonne beaucoup d’erreurs. Avant ça, j’avais essayé un dériveur sportif très répandu dans les clubs de voile, mais je dessalais sans arrêt.
Avec le Tiwal, c’est totalement différent : il est vif, réactif, très amusant, mais il reste tolérant. Je fais parfois des erreurs, mais je dessale très rarement. Et même quand ça arrive, le ressalage est facile, ce qui était une vraie question pour moi.
Sur un catamaran, ce n’est vraiment pas simple, surtout seule — c’est d’ailleurs pour cela que je ne voulais pas en acheter un. Le Tiwal, lui, se redresse très facilement.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Le fait qu’il soit si tolérant rend l’expérience très agréable. Il est facile à manœuvrer et permet de faire plein de choses. Et quand il y a du vent, même un peu de houle, il devient très sportif.
Au début, mes enfants m’avaient dit : “Maman, un bateau gonflable ? C’est un truc de vieux, on ne l’utilisera jamais !” Mais en fait… si ! Ma fille, qui aime bien la voile sportive, a elle aussi été surprise par les sensations qu’il procure.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Je me souviens d’une sortie particulièrement marquante. Je crois que c’était le même jour où j’ai eu deux super sensations. J’ai fait un long bord jusqu’à quasiment Bénodet, ce que je ne m’étais jamais permis, même en louant un catamaran.
Ce jour-là, pour la première fois, je me suis assise sur les ailes, le vent était très stable, le bateau au top. Se mettre en rappel comme ça, c’est extrêmement satisfaisant — un peu comme quand on faisait “le singe” sur un catamaran. J’en garde un très beau souvenir.
Où rêveriez-vous de naviguer avec votre Tiwal ?
J’aimerais beaucoup essayer de naviguer sur de très grands lacs, peut-être en Suisse, pour changer complètement d’environnement et vivre quelque chose de radicalement différent.
C’est vrai que pour l’instant, j’utilise toujours mon Tiwal au même endroit. Il est même resté gonflé tout l’hiver !