Je m’appelle Paul Aubert, je suis Français, mais j’habite à Las Vegas, aux États-Unis.
Quel modèle de Tiwal avez-vous ?
Alors, j’ai le dériveur sportif Tiwal 3R depuis près de deux ans.
Où naviguez-vous ?
On est sur un lac, donc c’est de l’eau douce. C’est le lac Mead, qui est le plus grand réservoir d’eau douce des États-Unis, avec le Hoover Dam, le barrage connu à côté de Las Vegas. On navigue majoritairement sur ce lac, cet énorme lac au milieu du désert.
Votre expérience avant le Tiwal ?
Je fais du bateau depuis que j’ai 5-6 ans, mais plutôt en Bretagne, dans le Morbihan. On était sur des monocoques un peu plus grands, des 25-30 pieds, voire un peu plus. Là, c’était une expérience de petits bateaux qui nous faisait rêver, surtout pour une utilisation différente.
On avait une expérience au préalable, et on avait un peu peur justement du côté “bateau gonflable”, qui n’allait pas amener les mêmes sensations. En fait, on a été vraiment très agréablement surpris, car ce sont des sensations fantastiques.
En solo ou en duo ?
C’est surtout en solo ou avec mon meilleur ami. On est tous les deux fans de bateaux, donc on part plutôt pour des demi-journées, entre 3 et 5 heures, et on navigue sur le lac. C’est vraiment du plaisir. On cherche des endroits avec du bon vent, puis on se balade sur un bateau unique, dans un endroit totalement lunaire.
Content de votre Tiwal ?
On se régale, c’est fantastique, on aime beaucoup. C’est très agréable, le côté compact du bateau, la façon de l’assembler qui, au début, prend un peu de temps, mais ensuite, en 20 minutes, c’est fait. C’est fantastique d’être sur l’eau avec ce bateau, qui est très léger et super facile à monter.
On a fait beaucoup de Hobie Cat, que ce soit du 12, du 16, du 18, on a tout fait quand on était plus jeunes. Mais là, c’est une sensation très agréable.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
Le côté très compact permet de transporter le bateau avec une voiture normale, pas besoin d’un énorme véhicule. Bien sûr, pas de remorque. La vitesse qu’on atteint est impressionnante, on a fait des surfs incroyables.
L’ingénierie derrière est bien pensée, notamment pour le montage. Même si au début on a l’impression que c’est un micmac incompréhensible, après l’avoir fait une ou deux fois, ça devient très facile. C’est assez impressionnant. Maintenant, on le monte à deux, et si on se chronomètre, en 15 minutes tout est prêt.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Il y a deux semaines, on était sur le lac Mead. Il faisait une chaleur de bœuf, 45 degrés. On était dans l’eau avec mon meilleur pote, et on a fait des surfs incroyables, on avait l’impression d’être sur foil, comme si on allait décoller et être juste sur la quille qui nous ferait voler.
On s’est vraiment régalés. On était seuls au monde, deux potes sur un bateau en train de se balader, à essayer de remonter au vent et redescendre comme des fous. C’est un très bon souvenir.
Où rêveriez-vous de naviguer avec votre Tiwal ?
Je dirais qu’il y a deux endroits que j’aimerais essayer : pour les lacs, c’est fantastique, cette accessibilité, sans remorque. J’aimerais beaucoup le lac Tahoe, et ensuite le lac Titicaca, au Pérou et en Bolivie.
À mon avis, ce serait un bel endroit pour essayer le bateau.