Moi je m’appelle Audren, Jeanne, et moi c’est Barry et nous habitons à Paris.
Quel modèle de Tiwal avez-vous ?
Un dériveur familial 2L que nous avons reçu juste avant la Tiwal Cup de l’année dernière, donc on l’a eu en mai 2022.
Où naviguez-vous ?
On en a fait dans le Golfe du Morbihan, aux Glénans aussi et à Brest. Partout où on peut ! Et on prépare un tour du monde.
Comment utilisez-vous votre Tiwal ?
Il est à bord de notre voilier. C’est un bateau de 16.20m, c’est un voilier un peu customisé qui a été fait sur une base de 52.2 Sun Odyssey.
Quand on navigue, on a tendance à le dégonfler, à le ranger dans ses sacs. Quand on ne navigue pas, il est gonflé sur le pont, sanglé.
On est plus à l’aise pour l’armer à la plage. Et puis ça permet aux enfants de jouer et de l’armer avec nous en fait, c’est un travail plaisant et collectif.
En solo ou en duo ?
Il y a eu arnaque, parce qu’au début, c’était un bateau que j’avais offert à mon épouse pour qu’elle monte en compétence et en fait, je le squatte…
Audren est déjà partie 2/3 fois toute seule avec le Tiwal. Et sinon, ça nous est déjà arrivé plusieurs fois de monter à quatre dedans. La réalité c’est que la flottaison de cet appareil est formidable.
On imagine très bien qu’on peut monter, on est à quatre dessus et ça le fait très très bien.
Comment s’est passée la prise en main du Tiwal ?
On a fait une prise en main un peu aventureuse avec les deux enfants. Il y avait vraiment très très peu de vent, deux, trois, quatre noeud de vent donc je ne vme suis absolument pas méfié, quand on a viré de bord j’ai passé la barre à Audren.
Pile à ce moment-là, il y a eu une augmentation du vent de peut-être, je sais pas, cinq noeuds ! Mais notre Tiwal était déséquilibré, donc il a dessalé.
Ça fait partie de la remise en route quand on n’a pas fait de dériveur pendant vingt ans. Dès la deuxième fois où j’ai pris le bateau, ça a été vraiment sympa.
Quelles caractéristiques vous ont le plus étonné ?
En fait on a la banane très vite. L’objet en lui-même est un facteur de joie par sa forme, par le fait qu’il est gonflable, qu’il est déconcertant d’agilité sur l’eau quand il va être à quatre ou cinq nœuds, ça y est, c’est le fun quoi, c’est la banane !
Moi c’est ce qui m’a le plus surpris, et c’est qu’on s’amuse très vite. Et facilement en plus ! Il réagit très vite, il n’y a pas forcément besoin d’avoir beaucoup de vent pour pouvoir le faire avancer et pour pouvoir avoir des sensations dessus, et en l’occurrence en débutant.
C’est chouette parce qu’on a vu que la sensation du vent dès qu’on touche un petit peu la barre, il est très très réactif donc pour apprendre, c’est vraiment génial.
Il y a autre chose aussi que je peux dire du Tiwal, c’est que dès l’instant où on l’a eu à bord et qu’on a bien appréhendé le montage, le gonflage, aller à la plage, etc, c’est devenu le centre de l’activité de chaque jour en fait. Les rares fois où on n’a pas monté le Tiwal, il manquait quelque chose.
L’activité quotidienne principale quand on est au mouillage, c’est vraiment d’aller faire un petit tour d’une heure ou deux sur le Tiwal.
Votre meilleur souvenir sur le Tiwal ?
Je dirais les moments qu’on a passé à quatre dessus où Jeanne a pris la barre, c’est ces petits moments-là. C’est de les voir apporter les éléments de la structure, installer le safran, c’est voir mon fils monter et descendre la dérive, quand on part ou on arrive à la plage.
C’est de les voir s’approprier le truc même si c’est souvent moi qui tiens la barre pour l’instant. Puis c’est aussi l’expectative de faire des dessins de réglages de la voile.
Le bateau vu par le haut bah ça sera le Tiwal, le bateau avec lequel on va faire ces cours là aux enfants. Le vent vient de tel côté, il faut régler la voile comme ça. Ça c’est quelque chose qui moi m’excite énormément. Et évidemment ça sera à base de Tiwal avec la pratique du TIWAL, etc. ca me plaît beaucoup ça.
Où rêveriez-vous de naviguer avec votre Tiwal ?
On a un terrain de jeu qui est tellement immense que partout, partout, partout. Dès l’instant où c’est d’un accès compliqué, le Tiwal lui, il peut y aller.