Tout savoir sur le dériveur Tiwal 3
Vous lisez un peu partout que le dériveur Tiwal 3 s’assemble en 20 minutes. Mais avez-vous déjà eu l’occasion d’assister à son assemblage complet ?
Bonjour, je me présente, je suis Vincent, je fais partie de l’équipe Tiwal. Tiwal c’est quoi ? C’est le bateau qui est à côté de moi, c’est ce dériveur. Ce qui est génial avec ce bateau, c’est qu’il se transporte dans 2 sacs. La coque est gonflable, donc vous pouvez le mettre dans le coffre de votre voiture. Vous n’avez pas besoin de remorque, de parking, ni cale de mise à l’eau. Vous vous garez en bord de plage, on ouvre le coffre, on sort les sacs, on assemble en une vingtaine de minute, et ça y est, on est sur l’eau pour profiter d’une belle escapade en famille ou en solo.
Maintenant, on va retourner à ma voiture chercher un Tiwal et prendre le temps de vous montrer comment le préparer, le transporter, l’assembler, avant de le mettre à l’eau.
Donc là, vous voyez le bateau est au complet et rangé dans le coffre. Ce qui est super, c’est que dans ce modèle de voiture muni d’une banquette 2/3 1/3, si on rabat 1/3, on arrive à conserver 2 places assises derrière et on a encore pas mal d’espace pour mettre les bagages. Alors, c’est vrai que si on part en famille très chargé, que vous êtes habitué à partir avec plein de valises, il faudra faire des concessions ou trouver d’autres solutions, mais il y a toujours des possibilités pour emmener le bateau avec vous.
On peut utiliser un porte-malle, et mettre le bateau ici à l’arrière, un peu sur le principe des porte-vélos ou alors aussi sur le toit, sur la galerie, ou dans un coffre de toit d’environ 600 L pour pouvoir mettre les 2 sacs.
Deux sacs faciles à transporter
Maintenant, les sacs, qui font 150 x 40 x 35 cm. Effectivement, ce ne sont pas des petits sacs ! Mais c’est normal parce que finalement, le Tiwal n’est pas non plus un jouet ! Ce n’est pas un petit bateau, c’est un bateau de 3.20 m et on peut naviguer à 2 dessus. Ces sacs font à peu près 26/28kg, c’est à peu près équivalent pour les 2. Dans celui-ci, on a la structure. Ce qu’il faut voir, c’est qu’il y a toutes les pièces aluminium, qui forment la structure du bateau : le safran, la dérive, la voile, même le mât qui est en 5 morceaux. C’est un mât en carbone de type planche à voile ! Après, on a la coque. C’est vraiment le gros avantage du bateau ; sa coque gonflable. La coque de 3,20 m tient dans ce sac et reste très facile à manipuler.
Maintenant, je referme la voiture et on va emmener les sacs sur la plage. Évidemment on ne va pas faire 10 km comme ça, mais vous voyez sur des petites distances, on arrive à porter les sacs facilement tout seul, ce qui est important, c’est de le porter prêt du corps. L’avantage, c’est que sur un accès de ce type, finalement on ne peut pas venir avec un bateau classique alors qu’avec le Tiwal, il n’y a pas de soucis.
Assemblage de la coque et de la structure
Vous allez voir, c’est vraiment simple, tout ça, ça va demander à peu près 20 mn, il n’y a pas d’outils, c’est un montage très intuitif. Maintenant, il faut savoir un petit peu comment le faire, donc on a un manuel bien détaillé et avec l’expérience, on va pouvoir gagner du temps. Il faut savoir que tous les ans, on fait la Tiwal cup et a chaque début de course, on organise un petit challenge de montage et le record à battre est de 10 minutes ! Enfin ce qui compte, c’est que même si on le fait en trente minutes, ça reste rapide et très simple.
On va maintenant déballer les sacs. Ils s’ouvrent comme ça. Ce qui est important, c’est qu’ils sont très amples et les ouvertures aussi, donc ça facilite vraiment la remise en sacs. On n’a pas besoin de s’y reprendre à 10 fois pour remettre la coque à l’intérieur, il y a vraiment de l’espace.
Mise en forme de la coque
Donc là, je sors la coque, je vais la poser devant moi. Je défais les sangles de bridage. Je vais pouvoir dérouler ma coque. Ça y est, la coque est déroulée et on voit que les velcros sont déjà en place et la sangle de rappel aussi, tout ça, c’est pour gagner du temps. Maintenant, on va gonfler la coque, on a une pompe basse pression qui va faire le volume, qui va mettre la coque en forme avant de mettre la structure.
Cette pompe électrique s’utilise comme ça, vous pouvez la charger la veille pour être autonome sur la plage et gonfler le bateau.
On a 2 valves sur le bateau, il y a 2 compartiments séparés, ce sont des valves classiques de type « quart de tour ». Pour ouvrir, il va falloir appuyer et tourner ¼ de tour. Voilà, ma valve est ouverte. Tout à l’heure, quand on va retirer la pompe, il va falloir refermer la valve.
Là, c’est parti, je vais gonfler. En un peu plus de 3 minutes on a gonflé la coque à 80%. Là, notre coque fait un peu plus de 20 cm, donc ça lui donne déjà de la rigidité, mais surtout, après vous allez voir que la structure qu’on va mettre en place, a un rôle de châssis
C’est elle qui va reprendre tous les efforts du gréement, du safran, de la dérive, du coup finalement on aura très peu de déformations et donc une coque rigide comme un bateau classique.
Assemblage de la structure
Maintenant, on va pouvoir déballer le sac de la structure, donc pareil que le sac de la coque, c’est la même taille de sac, avec une grande ouverture. Et donc là, dedans, on voit tout le matériel, on a les différents éléments de la structure, on a la voile, on a le mât en carbone, safran et dérive.
La première pièce qu’on va mettre en place, ça va être le puit de dérive, ce qui est intéressant de voir sur cette pièce, c’est que c’est une pièce en alu qui va traverser la coque et la dérive va rentrer dedans, ici. On nous demande parfois si la coque est déformée par la dérive, si elle travaille. Finalement on a un vrai puit de dérive en alu qui reprend tous les efforts.
On vient la mettre dans son logement ici, qui est prévu à cet effet, en la positionnant de facon à l’aligner avec les boucles, les anneaux en inox. Après, je vais sortir tout le reste des éléments de la structure : les 2 assises, les 2 bras de renfort et les ailes. Je les pose directement sur la coque, je me sers de la coque comme tapis, pour éviter de mettre trop de sable dedans.
Après vous verrez, ici on a des bouchons aux extrémités, bouchons jaunes et bouchons noirs, bouchons jaunes ça va être côté gauche de la structure -ça vous fait un repère- et les bouchons noirs vont aller à droite.
Au niveau des tubes, l’assemblage va se faire ici par push-pins. On appuie là, et on va venir clipper ici.
On va maintenant pouvoir attaquer l’assemblage. Je vais démarrer par les bras de renfort.
On a dit bouchon jaunes à gauche, je viens le mettre ici, et vous voyez qu’une action sur le pouce suffit, et on entend le petit clic qui va bien. Ca y est, c’est bien mis en place. On va faire pareil de l’autre côté avec le bouchon noir, et bien appuyer.
Ensuite il va falloir que j’identifie les ailes avant et les ailes arrière, il y en a 2 pour l’avant, 2 pour l’arrière. Sur celle-ci, il y a 3 push-pins donc c’est une aile avant. Elle va traverser ici, pour venir dans ce logement-là. Je vais la présenter ici perpendiculairement.
Si je la mets là, je vais tomber directement dans le premier trou, ça va être gênant, donc je la présente comme ça, j’appuie, je passe au travers sans difficultés, une fois que je suis là, je vais appuyer et je vais contraindre un peu la structure en poussant avec cette main-là.
Maintenant, avec mes 2 doigts j’appuie là, je vais faire tourner et vous voyez, ça se met en place tout seul.
Je vais faire pareil de l’autre côté. Donc la même chose, j’appuie, je traverse, j’appuie là, et je tourne.
Maintenant on va assembler le tableau arrière. On a le support de safran qui est ici.
Bouchons noirs à droite, même chose, c’est vraiment génial, iln’ y a aucun outils, ce sont ces systèmes d’emboîtement qui permettent d’assembler les tubes. Il me reste à mettre en place les assises. Voilà pour la première…
Ensuite, il va rester la dernière partie à mettre en place. Alors là, il y a une petite astuce. Si je veux la mettre comme ça, je vais être obligé de tirer sur le cadre et le déformer, ou alors je fais comme ça. Je vais passer, et je pousse le tube vers l’avant, cela permet de me réaligner, une fois que je suis dans l’axe, je vais pouvoir reculer et venir positionner les push-pins. Là, ça y est ma structure est assemblée, on a l’impression maintenant d’avoir un seul morceau. On va la fixer avec les velcros à la coque et là, on aura terminé pour le montage de la coque.
Positionner la structure sur la coque
Avant, je vais essayer de positionner ma structure à peu près dans l’axe du bateau, donc visuellement, à l’œil, je vais essayer de la fixer au milieu de la bande jaune. Maintenant, avec les velcros, vous allez voir, il y a plusieurs repères. La grande longueur vers l’intérieur, cette grande longueur là, ici on a une bande rouge qu’on va venir positionner sur l’anneau qui est là, sur la boucle qui est ici et après vous avez des repères avec une ligne jaune solo, pareil là, la, vous avez une double ligne, de ce côté ici aussi. Donc on va faire comme ça. On va passer là, on vient mettre en place le trait rouge, on passe au-dessus du tube, et là maintenant, on va rabattre la ligne jaune, sur la ligne jaune, et la double ligne sur la double ligne et là on referme.
C’est important de le faire ainsi : il faut le faire par-dessus la structure, jamais par dessous car on ne va pas pouvoir plaquer la structure sur la coque. Alors que là, vous voyez, elle est bien positionnée. Donc maintenant, il reste les autres velcros à faire.
Gonflage de la coque à haute pression
Maintenant que la structure est assemblée sur la coque on va pouvoir gonfler à haute pression. Donc en standard, le bateau est toujours livré avec cette deuxième pompe manuelle sur laquelle il y a un manomètre et il va falloir monter à 11 psi.
Il faut savoir qu’on a aussi une pompe électrique haute-pression en option, qui va pouvoir faire le gonflage sans intervention de votre part, c’est-à-dire qu’on va régler la pression, on peut s’absenter, quand on revient, ça s’est coupé tout seul. C’est quand même assez pratique, vous avez une batterie ici, qui permet d’être autonome sur la plage. Ce que je vous propose, c’est de gonfler un compartiment manuellement, l’autre avec la pompe haute-pression, comme ça, on va pouvoir faire la différence.
Je vais commencer par positionner celle-là. On a bouchon ¼ de tour, on vient le mettre ici sur la valve. Pour celle-ci, je sors la batterie, j’ai le tuyau, pareil, avec le même embout. Je viens le positionner là, je branche la batterie et donc je connecte le tuyau. Et là on va lancer la pompe en appuyant sur le bouton start. Maintenant, manuellement ici, on va utiliser la pompe comme ça, ce qui est important c’est de bien la caler avec les pieds, de garder le dos droit, au début ça va, mais c’est vrai que sur la fin c’est un peu plus dur donc il faut bien faire attention à bien gonfler en fléchissant les jambes.
Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que maintenant sur les paddle on monte jusqu’à 20 psi, alors que finalement avec le Tiwal on a besoin que de 11, puisque la rigidité est faite par le chassis. Là ça y est on est arrivé à 11 psi. On voit que la pompe électrique a pris un peu d’avance, elle s’est arrêtée avant moi.
Maintenant je vais déconnecter les valves, je ferme les bouchons. Pareil pour la pompe, alors c’est vrai qu’on voit que la pompe électrique, le gros avantage, c’est que pendant qu’elle fonctionne on peut aller faire autre chose, on peut aller se préparer, on peut mettre le maillot de bain, on peut mettre la crème solaire, ou préparer la voile.Alors que là effectivement, avec la pompe manuelle, maintenant je suis bien chaud.
On va profiter qu’il soit gonflé pour regarder un peu dessous. Tout de suite, on voit que c’est un bateau super léger : on le porte vraiment facilement et là on voit une première chose : un bouchon de vidange, l’eau va toujours pouvoir s’infiltrer quelque part, elle va rentrer dans une coque de bateau, comme sur n’importe coque de kayak, ou n’importe quel bateau en fibre de verre, il y a un bouchon de vidange. Sur le Tiwal, il est ici, au cas où, il y aurait un peu d’eau entre les 2 compartiments.
Maintenant, on voit bien ici, en façade l’assemblage de la coque, ce n’est pas une planche, elle n’est pas plate, les coques sont misent en V, de façon à avoir une étrave qui va faciliter le départ au planning, et le passage dans le clapot.
Maintenant un autre point important que je voulais vous montrer, c’est la bande de ragage. Cette partie noire, c’est du tissus utilisé en rafting, élargi sur l’arrière, ça va vous permettre pour les arrivées de plage, de trainer un peu le bateau sur des courtes distances, mais sans soucis. C’est vraiment costaud, le fond de coque est vraiment costaud et même si on la lâche comme ça, finalement il ne se passe pas grand-chose. Il faut être raisonnable, mais c’est LE gros intérêt du gonflable.
Mise en place du gréement
On va maintenant pouvoir s’occuper de préparer le gréement et le mettre en place pour aller naviguer.
On va sortir la voile, et venir la positionner sur la plage. Il faut savoir que si on veut gagner du temps, on est pas obligé de la plier en 2. On la plie en 2, pour la transporter dans le sac du Tiwal, mais si on le souhaite on peut la transporter aussi en grand format dans un sac classique de planche à voile qui est fourni avec. Là pour le coup, elle est pliée donc il va falloir faire l’assemblage des lattes et du jonc de bôme. Je vais dérouler ma voile.
2 tailles de voile sont disponibles. Celle qu’on va gréer, c’est la 7 m², en fait on a une voile de 5m², une de 7, et une voile arisable qui fait les 2. Celle-là, c’est la grande qui fait 7 m².
C’est intéressant de voir quele pli se fait sur la partie en Dacron, ici. On a deux tissus sur la voile, du Dacron devant et du monofilm, pour que la pliure se fasse sur le Dacron et que ça n’abîme pas le monofilm.
Là, on peut constater aussi que les écoutes, le hale-bas, le cunningham, les différents bouts sont déjà en place, toujours pour gagner du temps et donc là, on a juste à installer les lattes et le jonc de bôme qui est ici.
Pour les lattes, je vais commencer par celle du haut. Ce sont 3 lattes de la même taille, donc pas de possibilité d’inversion. Je la glisse dans le fourreau, je passe dans l’embout de latte ici, je reviens dans la boucle, et je referme. L’idée, c’est de les tendre suffisamment pour effacer les plis. Et voilà ! Je fais ça pour les autres, voilà.
Et là, maintenant, je vais installer le jonc de bôme, là on voit que c’est en fait un tube en polyester. Le gros avantage, c’est que ce n’est pas une bôme classique en aluminium, qui va vous faire peur et avec laquelle on peut se prendre des bosses. Là, c’est finalement quelque chose de très léger, petit diamètre et donc très sécurisant. On va le positionner comme ça, ici, dans son fourreau, ça fonctionne comme une latte, je le met là.
Ensuite, je viens positionner la partie avant avec la fourche,c’est elle qui va faire la liaison avec le mât. La fourche est là. Pareil, dans le fourreau et là, au milieu de la voile j’ai une petite fenêtre qui permet d’emboîter les 2 éléments, comme ça, avec le manchon. Voilà, je referme la fenêtre et il me reste à verrouiller ici le velcro. Et voilà, donc là ma voile est préparée.
Assemblage du mât
Je vais aller chercher les morceaux de mât et puis on va assembler le mât. C’est un mât de type planche à voile, c’est un mât en carbone, il est 5 éléments, Volontairement, je pose sur la voile pour éviter justement d’avoir du sable dans les emmanchements, et je vais pouvoir assembler mon mât morceaux par morceaux. Je le mets ici, dans la fourche, et je l’insère dans le fourreau de voile, et on assemble les éléments un par un, là, c’est le 3ème morceau, le quatrième, et le dernier et voilà, là je vérifie que je suis bien en bout de fourreau, mon mât est en place.
Maintenant, je vais soulever le gréement et je vais le positionner sur le bateau. Là, il y a une petite astuce, il faut faire attention à ne pas mettre trop de sable dans le pied de mât parce qu’on va venir l’emboiter là.
Alors, je vais vous montrer un petit truc, j’utilise le sac à voile, qui va permettre de reposer le pied de mât, sans avoir de soucis avec le sable.
Après pour lever, il y a une petite astuce aussi, c’est de bien se positionner avec le vent dans le dos, et de mettre un bras assez haut, c’est-à-dire que quand je vais lever, il faut que j’aie un bras de levier suffisant pour ne pas me faire embarquer par le gréement. D’accord ?
Et quand je vais le lever, je vais essayer de le pencher vers le vent, pour m’aider et que ce soit plus facile, plus léger. D’accord ? Donc là je viens positionner mon bras plus vers l’avant, je soulève, je fais pivoter et je pousse le gréement, le mât vers le vent. Je peux venir poser ici sur le sac pour me reposer. Et maintenant, il va falloir le positionner là.
Toujours le vent dans le dos, je soulève, et je viens mettre en place, mon gréement sur le pied de mât, je le laisse s’emboîter et là, ça y est.
Montage de la dérive et du safran
Maintenant, on va voir ce qui nous reste dans le sac. Alors là, il y a la dérive et le safran, voilà la dérive, je la pose sur le bateau, et le safran est là. C’est du contreplaqué marin peint en noir, l’avantage du bois en fait, en cas de choc sur la plage, si vous raguer sur la plage, si vous tapez dans des cailloux frottez, il n’y a finalement que la peinture à refaire, il n’y aura pas de prise ou d’entrée d’eau dans le safran. Donc c’est vraiment pratique. Donc là, je vais assembler mon stick, pareil, avec un système de push-pin.
Et là, on a l’articulation du safran qui fonctionne comme ça. Vous voyez, il y a un loquet ici, on vient le bloquer en position basse comme ça en navigation et pour le remonter, on actionne la tirette qui est là et on va le mettre en position haute comme ça il vient se bloquer.
Là, je le met en place sur mon support arrière, et là, il y a un goupille pour éviter de le perdre. On va la mettre là. Voilà et donc maintenant, il va nous rester à installer les différents bouts qui sont sur la voile.
Le vent a un petit peu tourné donc je vais orienter le bateau un peu plus face au vent, et puis là, on va pouvoir venir fixer le cunningham, on vient passer là, on revient ici, on étarque et généralement, je refais deux demi clef ici pour sécuriser.
Donc là, maintenant, Ici, on a le hale-bas, il vient passer ici en pieds de mât, voilà et on reviens ici dans le clamcleat, dans la poulie, avec le coinceur derrière. Voilà, on fait le petit nœud de 8 qui va bien,
Et après maintenant, ici on a l’écoute de grande voile. Je vais la délover ici, je la pose dans le fond du bateau, j’ai aussi la patte d’oie, alors moi, je la range comme ça ici, quand on est en standby, ça évite qu’elle pendouille comme ça à l’arrière du bateau. C’est elle qui va faire le rail de grand-voile en fait. Je vais venir la fixer ici, je passe dans la boucle, vous voyez c’est une attache rapide, facile à faire juste avant de partir sur l’eau. Pareil de l’autre côté. Voilà !
Maintenant il va me rester l’écoute, à passer dans la poulie qui est ici. C’est une poulie winch, c’est-à-dire qu’elle est freinée, vous voyez, il y a un sens de rotation, il y a un cliquet et en fait on a une flèche ici, il faut bien respecter le sens de rotation. Ca va éviter de trop tirer sur les mains en navigation. Donc voilà, et à l’extrémité, je vais faire mon nœud de huit et ça y est notre bateau est prêt à aller sur l’eau, à naviguer.